Calendrier prévisionnel des activités
de l’automne 2021
Samedi 16 octobre : séance académique (après midi)
- Samedi 27 novembre : séance académique l’après-midi
- conférence d’automne : en préparation
Les dernières Etudes Aveyronnaises sont désormais disponibles…
Venez retirer votre ouvrage au 2 rue de Laumière .
Bonne lecture à toutes et tous.
TABLE DES MATIÈRES :
COMMUNICATIONS
– Emmanuel JOHANS – Les Armagnacs, princes rouergats (1304-1418)
– Pierre LANÇON – La place de la Cité à Rodez, au cœur de la sociabilité urbaine (XVe-XIXe siècle)
– Claudie BLANQUET – Quand la place de la Cité, à Rodez, était en fête (1925 et 1935)
– Danielle RIVES – « Sans la lecture, on ne sait jamais rien » : Antoine-Jean Solier dans sa bibliothèque (1760-1836)
– Jean-Louis AUSSIBAL – Paul Valéry et le Rouergue. Amitiés, correspondances et villégiatures (1899-1943)
– Françoise TALVARD – Musiciens d’Eglise en Révolution : l’exemple de l’Aveyron
– Jacques MIQUEL – Fausse monnaie et faussaires dans l’Aveyron au XIXe et au début du XXe siècle
– Alain ALONSO – Jules Gastambide, maire turbulent de Decazeville (1888-1892), et pionnier de l’aéronautique
ÉTUDES
– Jacques FRAYSSENGE – Des années de fléaux et de misère en Rouergue et en Haut-Languedoc
– Sylvie MOUYSSET – « L’écho résonnait comme en un désert » : Pierre de Buisson, un chirurgien face à la peste (Sauveterre, 1628)
– Christian FUGIT – Jean-Louis d’Arpajon (1632-1669), marquis de Sévérac
– Pierre LANÇON – La constitution du fonds de l’historien Amans-Alexis Monteil à la Société des lettres de l’Aveyron
– Gilbert REGOURD, Christian MEYZINDI – Le passage en Aveyron de trois élèves ingénieurs en géologie et l’apparition du daguerréotype dans le département (1845)
– Léon Roucoules (†) – Maurice Genevoix, le Rouergue et les Rouergats
CONTRIBUTIONS DE LA REVUE DU ROUERGUE
– Philippe FIGUIÈRE – Guilhem de Rocafolh, d’Espagne. Un baron occitan à la croisée des chemins
– Franck MARTIN (avec la collaboration d’Isabelle COMMANDRÉ) – L’église Notre-Dame de Bedos (commune de Saint-Affrique) : étude archéologique du bâti
– Marie-Claude et Jean-Pierre BÉNÉZET – L’afferme de la boucherie millavoise aux XVIIe et XVIIIe siècles
– Alain ALCOUFFE, Andrew MOORE – La correspondance de Mgr Seignelay Colbert de Castlehill, évêque de Rodez, et du duc de Buccleuch
– Daniel CROZES – Les ségalas et le chemin de fer
– Jacqueline PUEL, Claude PETIT – Pierre et Lucie Maynadier, des médecins en résistance
– Henri GOURDIN – Le peintre Jean Hugo (1894-1984) : « Un pays selon mon goût »
Réouverture de la bibliothèque de la Société des lettres de l’Aveyron :
Dans le cadre des directives sanitaires préconisées, nous vous informons de la réouverture, sous conditions, de la Société des lettres et de sa bibliothèque, qui sera à nouveau effective dès le jeudi 14 mai prochain, aux jours et heures habituels
(jeudi et vendredi, 14 à 18 h, et samedi matin, de 9 à 12 h), avec néanmoins les modalités suivantes :
– au préalable :
(pour garantir à nos lecteurs des conditions d’accueil, de sécurité et de consultation de documents aussi satisfaisantes que possible).
Distribution des Etudes aveyronnaises 2019 :
Nous avons également le plaisir de vous informer que nous pouvons désormais mettre à la disposition de nos membres le volume des Etudes aveyronnaises 2019.
Tout comme les années précédentes, afin d’éviter des frais postaux importants (8 € par volume), nous invitons ceux qui le peuvent à venir retirer ou faire retirer leur exemplaire au siège de la Société, aux jours et heures d’ouverture du secrétariat (du mardi au samedi matin, de 9 à 12 heures). La prise de rendez-vous est également conseillée.
Par avance, nous vous en remercions.
Venez les retirer à la Société les jours d’ouverture en prenant rdv (voir préconisations liées à la crise sanitaire ci-dessus)
Table des matières :
COMMUNICATIONS
– Pierre LANÇON – Aux origines de la prise de conscience patrimoniale en Rouergue : le savant bénédictin Bernard de Montfaucon, deux monuments majeurs de la province et la naissance d’un dicton (1620-1726)
– Jacky MAZARS – Y a-t-il eu un séisme en décembre 1775 à Villefranche-de-Rouergue ?
– Daniel CROZES – De la diligence au chemin de fer et à l’autobus : l’évolution des transports à Marcillac et à Conques aux XIXe et XXe siècles
– Bruno GINISTY – Les maçons de Vimenet (XVIe-XIXe siècle) : liens sociaux, fortunes et infortunes, vie privée (II)
– Pierre BESSODES – Les vantaux de l’église de Saint-Côme d’Olt. Un décor charnière entre Moyen Age et Renaissance
– Camille DEGRYSE – Un atelier de faux-monnayage au château de Calmont d’Olt au début du XVIIIe siècle
– Frédéric de GOURNAY – 1 200 ans après : le diplôme de Louis le Pieux et la fondation de Conques
– Christian FUGIT – Louis d’Arpajon (1590-1679), un grand seigneur du Rouergue, protecteur et proche des mathématiciens
– Louis MERCADIÉ – Les Grandon : une dynastie de peintres en Rouergue et dans le Lyonnais aux XVIIe et XVIIIe siècles
– Marie LLOSA – La maréchaussée de Viarouge au XVIIIe siècle
– Raymond LAURIÈRE – Les peintures murales de l’église préromane de Toulongergues et leur inédite évocation de l’hétimasie
– Séverine GOUTAL – Deux maisons médiévales de Villeneuve-d’Aveyron
– Jean-Luc LAFON – L’activité industrieuse autour de la paille de seigle à Ambeyrac
– Christophe ÉVRARD – Une approche photographique, historique et patrimoniale de Villeneuve-d’Aveyron
– François BEDEL GIROU de BUZAREINGUES – Histoire d’un vieux domaine gallo-romain
– Patricia PALLIER – Trois contes universels collectés en Aveyron dans leur version occitane
ÉTUDES
– Arlette JOUANNA – Montaigne, un homme libre au cœur des guerres de Religion
– Jacqueline LALOUETTE – Statues de grands hommes. L’Aveyron au miroir de la France (XIXe-XXIe siècle)
CONTRIBUTIONS DE LA REVUE DU ROUERGUE
– Philippe MÉRAUX – Le chevalier Pierre-Étienne de Rivié (1739-1792) : un aventurier des Lumières dans le tourbillon du XVIIIe siècle
– Christophe FÉRAL – Lectures partagées, usage polémique et mémoriel des écrits jansénistes au XVIIIe siècle : la bibliothèque de l’abbé Jouéry, prieur de Testet en Rouergue
– Jean-Claude CAMBON – Les juifs réfugiés dans le Saint-Affricain durant la seconde guerre mondiale
Portrait du peintre Charles Grandon en 1736.
(© Lyon MBA, cliché. A. Basset)
Cette gravure sur cuivre représente l’humaniste Guillaume Philandrier (1505-1565), secrétaire du cardinal Georges d’Armagnac, et commentateur des écrits de Vitruve, architecte romain de l’Antiquité. On doit notamment à Philandrier la conception, vers 1552-1562, des parties hautes de la façade occidentale de la cathédrale de Rodez, ainsi que le couronnement de la tour sud-ouest. Ce frontispice constitue assurément le « triomphe de la catholicité moderne », selon l’historien de l’art Henri Zerner.
Ce portrait de Philandrier est dû au célèbre graveur flamand Philippe Galle (1537- 1612). Dans son atelier anversois, ce buriniste exécuta de multiples œuvres qui assurèrent sa renommée auprès d’une riche clientèle. Il grava notamment certains tableaux de Pieter Brueghel l’Ancien.
La gravure récemment offerte est extraite d’un ouvrage que Galle publia en 1572 dans cette grande et prospère cité flamande. Ce recueil de portraits, fort rare lui aussi, s’intitule Virorum doctorum de disciplinis benemerentium effigies XLIIII. Dans ce volume qui rassemble les effigies des célébrités du temps, l’on trouve, aux côtés du presque rouergat Philandrier – il était né à Châtillon-sur-Seine – des noms aussi célèbres que ceux d’André Vésale, Christophe Plantin, Erasme, Guillaume Budé ou Thomas More. Quant au quatrain qui légende le portrait de Philandrier, on le doit au philologue espagnol Arias Montanus.
La gravure récemment offerte est extraite d’un ouvrage que Galle publia en 1572 dans cette grande et prospère cité flamande. Ce recueil de portraits, fort rare lui aussi, s’intitule « Virorum doctorum de disciplinis benemerentium effigies XLIIII ». Dans ce volume qui rassemble les effigies des célébrités du temps, l’on trouve, aux côtés du presque rouergat Philandrier – il était né à Châtillon-sur-Seine – des noms aussi célèbres que ceux d’André Vésale, Christophe Plantin, Erasme, Guillaume Budé ou Thomas More. Quant au quatrain qui légende le portrait de Philandrier, on le doit au philologue espagnol Arias Montanus.
Au nom de l’ensemble des membres de la Société des lettres de l’Aveyron, nous ne pouvons que remercier très chaleureusement Mme Sylvie Mouysset pour cette délicate attention. À dire vrai, le geste de notre collègue s’inscrit dans une longue et lointaine tradition. En effet, c’est grâce à la générosité de ses membres que notre institution, depuis sa fondation en 1836, s’est dotée de collections exceptionnelles qui contribuent à son rayonnement intellectuel. Elles peuvent être admirées au musée Fenaille ou consultées au siège social, au sein de la bibliothèque ouverte aux membres et aux chercheurs.